La bobine est la pièce fondamentale à la création de la haute tension qui est liée aux bougies. Pour vérifier l’efficacité de la bobine et des bougies, il faut connaître toutes les techniques de vérification. Mais avant toute chose, sachez si vous êtes devant un allumage classique ou électronique.
Sommaire
La bobine
La constitution
C’est un transformateur qui reçoit, lorsque le contact est mis, du courant 12 Volts ou 6 Volts en provenance de la batterie, et qui le transforme en courant haute tension de 15 000 V, nécessaire pour obtenir une étincelle à la bougie.
On peut décomposer la bobine en 2 parties :
- l’enroulement primaire
- l’enroulement secondaire
L’enroulement primaire
Il est constitué de 150 à 300 spires de fin de fil de cuivre isolé et bobine sur l’enroulement secondaire.
L’enroulement secondaire
Il est composé d’un grand nombre de spires (15 000 à 30 000) de fil de cuivre isolé et enroulées sur le noyau, isolé lui aussi.
Le contrôle
Pour vérifier l’efficacité de la bobine, il faut normalement un banc spécial avec un éclateur. Ce dispositif reproduit les conditions de fonctionnement et crée un arc électrique entre 2 points, simulant ainsi l’étincelle de la bougie.
Faute de ce moyen professionnel de contrôle, vous pouvez utiliser une simple lampe témoin, qui vous donnera déjà de précieux renseignements.
Pour contrôler l’isolation de l’enroulement primaire ou secondaire, placez l’une des extrémités de la lampe témoin sur une des bornes de la bobine et l’autre sur le point positif de la batterie et un fil électrique entre le corps de la bobine et le point négatif de la batterie.
Si la lampe s’allume, l’isolation est défectueuse et il faut remplacer la bobine. Vous pourrez aussi alimenter d’un des plots de la bobine avec le point positif de la batterie et reliez les autres plots à tour de rôle, à la lampe témoin dont l’autre extrémité sera reliée au point négatif de la batterie.
Les bougies
C’est à l’extrémité que se produisent les étincelles permettant l’inflammation du mélange carburé, introduit dans le cylindre pendant la phase d’admission, et comprimé pendant celle de compression.
La dépose
Elle est extrêmement simple, mais demande la clé adéquate. Elle seule garantit une prise convenable sur le culot et permet d’atteindre des bougies situées, parfois, très en arrière (moteur transversal) incliné ou enfoncées profondément dans la culasse, le cache-culbuteur ou le couvre-culasse.
Attention d’engager correctement la clé et de dévisser bien droit pour ne pas risquer de briser la porcelaine. Veillez tout particulièrement à identifier l’ordre des fils pour ne pas le mélanger lors du remontage des bougies.
Le réglage et nettoyage
Pour que l’étincelle se produise normalement entre les électrodes, il faut que leur écartement corresponde exactement à la cote indiquée par le constructeur. Il est conseillé de vérifier cet écartement tous les 10 000 km avec un jeu de cales d’épaisseur.
L’encrassement des électrodes fausse l’écartement et perturbe le passage du courant. Lorsqu’une bougie est sale, on peut la nettoyer avec une brosse spéciale en fils de laiton.
Voici les 3 types de bougie que vous pourrez utiliser :
- Bougie grasse : remontée d’huile par les segments usés ou cassés
- Bougie blanche : carburation trop pauvre en raison d’une prise d’air au collecteur d’admission ou à l’embase du carburateur
- Bougie charbonnée : carburation trop riche; le starter reste partiellement enclenché, le filtre à air est sale.
Le remplacement
Lors d’un remplacement de bougie, veillez à n’utiliser que le type de bougie préconisé par le constructeur en étant particulièrement attentif au pas et à la longueur du culot, ainsi qu’à la forme du siège.
Engagez correctement le filetage au doigt et serrer modérément à la clé.
Votre choix se limite à la qualité du métal des électrodes et au degré thermique des bougies, qui correspond à leur capacité d’écoulement de chaleur. Plus une bougie est froide et plus la chaleur s’écoule vite. Un moteur poussé utilisera des bougies plus froides qu’un moteur à faible rendement ou usé.