Le moteur est bien sûr le cœur de tout véhicule automobile. Il est composé d’un grand nombre de pièces qui jouent toutes un rôle important dans son fonctionnement général comme le démarreur et l’allumage. Comment donc entretenir ces 2 organes mécaniques.
Sommaire
Le démarreur
Cet organe est constitué de 3 éléments principaux :
- le moteur électrique
- le solénoïde
- le lanceur
L’entretien
Avant toute opération, sur la partie électrique du démarreur, défaites le câble de masse au pôle de la batterie. L’entretien du démarreur est simple. Il faut surtout veiller à la propreté du collecteur et contrôler l’état des charbons.
La fréquence d’utilisation du démarreur étant faible, cet entretien n’est pas à faire souvent. Graissez les paliers du démarreur suivant les indications du constructeur. Nombre d’entre eux ont d’ailleurs abandonné ce graissage lorsque le démarreur comporte des paliers en bronze spécial poreux.
Il suffit alors de quelques gouttes d’huile de vaseline neutre dans les graisseurs du démarreur tous les 5 000 à 6 000 km. Vérifiez de temps en temps les balais et assurez-vous leur bon état. Après dépose du collier de fermeture, soulevez avec un petit crochet les ressorts qui maintiennent les balais appuyés sur le collecteur.
Replacez toujours les balais dans leur position d’origine. Ces balais doivent porter correctement sur le collecteur, leur face intérieure devant épouser exactement la forme du collecteur, il convient donc de les changer à temps.
Les balais et porte-balais doivent être exempts d’huile et de graisse. Nettoyez-les avec un chiffon propre humecté d’essence, laissez-les sécher.
Le contrôle du démarreur
Le démarreur étant dans sa conception, les contrôles effectués sur l’induit de la génératrice peuvent être également appliqués à l’induit du démarreur.
Le contrôle du solénoïde
Il est facile de contrôler en l’alimentant directement avec une batterie afin de s’assurer qu’il remplit bien sa fonction d’électro-aimant.
L’allumage
L’entretien
Sur l’allumeur traditionnel, la rupture du courant bas voltage est obtenue par l’intermédiaire de contacts de rupteur, appelés aussi vis platinées, en raison du métal dont ils sont constitués. Alternativement ouverts et fermés à un rythme très élevé, ils sont donc trop sollicités ; ils peuvent se dérégler et finissent par s’user.
L’ensemble de rupture se compose d’un arbre central comportant des bossages, sa rotation est assurée par l’arbre à cames de moteur.
L’arbre de l’allumer passe à travers un plateau sur lequel sont disposés les contacts. L’un est fixé de manière rigide par une ou 2 vis, l’autre se trouve à l’extrémité d’un ressort, appelé linguet. Il comporte un toucheau, sorte de butée portant sur l’arbre.
Lorsque celui-ci tourne, le toucheau monte et descend alternativement, écartant de la même façon le linguet et, par suite, le contact. L’écartement maximal des contacts s’exprime en mm.
Le réglage de l’écartement
Il faut pour cela un minimum de matériel comprenant un jeu de cales d’épaisseur, un tournevis à lame plate et quelques clés plates de faible ouverture. Amenez le sommet d’une came de l’arbre de l’allumeur sur le toucheau du linguet. Avec un jeu de cales, mesurez le jeu entre les contacts.
Rectifiez si nécessaire l’écartement en débloquant la vis qui immobilise le contact fixe et en déplaçant celui-ci dans un sens ou dans l’autre. Rebloquez la vis et recontrôlez à nouveau le jeu entre contacts.
L’allumeur à cassette
Il est rare qu’avec ce genre de rupteur, on puisse faire un réglage mécanique de l’écartement des contacts. En général, ce réglage s’effectue à l’aide d’un contrôleur d’angle de came.
Faites tourner le moteur au ralenti, après avoir connecté l’appareil et relevez la valeur d’angle de came. Corrigez s’il y a lieu, en agissant l’extérieur, sur le système de réglage.
L’allumage transistorisé
Ce type d’allumage se compose :
- d’un allumeur à capteur magnétique
- d’un module électronique
- d’une bobine haute performance
Le module est fixé en général sur la doublure d’aile par l’intermédiaire d’une semelle aluminium évitant son échauffement. Son rôle est de transformer le signal du générateur d’impulsions en un signal de commande.
L’avance à l’allumage
L’inflammation des gaz comprimés dans la chambre de combustion n’est pas immédiate. Pour cela, il faut que les contacts s’ouvrent à un moment précis, correspondant à une position déterminée du piston ou du vilebrequin. L’avance à l’allumage varie en fonction du régime, d’où des systèmes de correction automatiques intégrés à l’allumeur lui-même.
Le réglage de l’avance est obtenu par alignement d’un index fixe, situé sur le moteur, et d’un index mobile, situé sur une pièce mobile en rapport direct avec le vilebrequin : poulie ou volant moteur. Il est permis par la rotation dans un sens ou dans l’autre du corps entier de l’allumeur.
Pour cela, 2 méthodes sont employées :
- l’une statique
- l’autre dynamique